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mardi 2 février 2010

Important mouvement de migration en Haïti

Le séisme du 12 janvier a provoqué plusieurs mouvements de migration de la population haïtienne déjà confrontée à une grave crise économique. Le plus grand mouvement de déplacement s'est produit à l'intérieur du pays.
Les autorités gouvernementales ont révélé que 450 000 personnes se sont rendues dans les villes de province dans les jours qui ont suivi le tremblement de terre. De nombreux résidents de la région métropolitaine de Port-au-Prince, de Léogane et Jacmel se sont rendus auprès de leurs parents en raison de la destruction de leurs résidences ou de la crainte d'un nouveau séisme.
L'Artibonite et la Gand Anse, avec respectivement 133 000 et 55 000 nouveaux venus, figurent en tête de liste des terres d'accueil.
D'autre part, les autorités gouvernementales et locales n'ont pas fait état de déplacement d'un grand nombre de sans papiers vers la République Dominicaine. Les villes frontalières dominicaines, Jimani et Baharona, accueillent depuis le 13 janvier de nombreux blessés en provenance de Port-au-Prince.
Par ailleurs, une vingtaine de boat people haïtiens ont été interceptés la semaine dernière non loin des Iles Turks and Caicos.
Toutefois les gardes cotes américains déployés en grand nombre dans les eaux territoriales haïtiennes n'ont toujours pas annoncé l'interception de voyageurs clandestins.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16789

Les maires impliqués dans la gestion de l'aide humanitaire

Le gouvernement haïtien et le Programme Alimentaire Mondial (PAM) ont lancé hier un programme de distribution de riz aux victimes du séisme du 12 janvier dans la région métropolitaine.
Le président de la commission chargée de la coordination de l'aide humanitaire, Michel Chancy, indique que plus 160 000 sacs de riz seront distribués.
Pour éviter les bousculades qui ont caractérisé les premières distributions, les autorités utilisent une nouvelle stratégie consistant en la distribution préalable de coupons. Seules les femmes munies de coupons pourront avoir accès aux 16 postes de distribution installées dans la région métropolitaine.
Des représentants de la commission gouvernementale, des mairies et du PAM identifieront les personnes dont les besoins sont prioritaires.
M. Chancy soutient que le programme doit toucher plus de 400 000 familles de plusieurs villes telles, Cité Soleil, Port-au-Prince, Carrefour, Tabarre, Delmas, Croix des Bouquets et Kenskof. Au moins 700 sacs de riz seront distribués par jour dans chaque centre de distribution.
Le gouvernement haïtien et le PAM bénéficient de l'appui des troupes américaines, canadiennes et onusiennes dans la réalisation du programme.
LLM

Haiti : Réouverture des écoles, cela ne sera pas facile

Quel avenir pour les écoliers et étudiants haïtien ? Voilà une question qui suscite de nombreuses réactions notamment au sein du secteur éducatif, d'ailleurs, le gouvernement a fait état de la destruction de 75% des infrastructure scolaire lors du séisme du 12 janvier 2010.
Les responsables envisagent de faire le nécessaire en vu de reprendre les cours. Le professeur Rosny Desroches directeur de l'organisation «Initiative de la Société Civile» est d'avis que l'école doit recommencer à fonctionner dans tous les départements du pays.
Rosny Desroches : «Je crois qu'il faut distinguer les départements qui ont été touché à savoir: le département de l'ouest , le département du sud-est et le département de Nippes en partie. Pour ces départements, il faudra quand même un certain temps pour qu'on puisse prendre des dispositions afin de permettre aux écoles de fonctionner, mais pour les sept autres départements, qui n'ont pas été véritablement touché, je pense que les classes vont reprendre immédiatement».
Certaines écoles ont étaient moins touchée que d'autres a souligné le professeur Rosny Desroches, les 75% qui sont détruite, fonctionneront sous des tentes, comme l'a proposé le président René Préval, au cas ou cela serait possible, des conditions devront être réunies a fait remarquer le professeur Rosny Desroches.
Rosny Desroches : «On ne peut pas perdre l'année scolaire, il faut que l'on prenne un certain nombre de dispositions, je sais que des démarches sont en cours par certaines organisations internationale qui ont des tentes de près de 45m2, je pense que ce sont des tentes qui peuvent abriter une classe, donc, si on arrive à trouver suffisamment d'espace libre pour implanter ces tentes à proximité des écoles existantes, et bien je pense que l'on peut faire fonctionner un certain nombre d'écoles...»
Par ailleurs, en ce qui concerne les universités l'ancien ministre de l'éducation nationale pense que l'état haïtien doit doubler d'effort pour faciliter la reprise des cours.
Rosny Desroches : «...dans les universités, il y a beaucoup plus de problèmes parce que je crois que les universités fonctionnaient presque toutes à cette heure là, elles ont perdues beaucoup de cadres. Je pense que là aussi, il va falloir trouver des solutions, faire un inventaire des ressources humaines disponible et mobiliser toutes les ressources qui sont dans le pays et même d'ailleurs pour que l'on puisse reprendre le plus rapidement possible...»
Opinion partagée par le recteur de l'université Quisqueya, Jacky Lumarque tout en déplorant les dégâts enregistré, surtout dans le secteur éducatif, soutient que des mesures sont déjà adoptées au niveau de l'université Quisqueya pour reprendre les activités académique.
Jacky Lumarque «Ça fait une semaine déjà que toutes nos équipes, le doyen, nos vice-recteurs, nos directeurs de programmes sont à pied d'œuvres en train de réfléchir aux différentes modalités d'une reprise. Nous pensons que cette reprise doit être faite le plus rapidement possible, par exemple, nos services administratif sont déjà en mesure de faire droit à toutes les demandes d'attestations qui sont produite pour les étudiants qui veulent partir. Donc, toutes les demandes déjà pendantes peuvent être traitées aujourd'hui même, les nouvelles demandes nous allons les recevoir à partir de la semaine prochaine...»
Ces éducateurs reconnaissent que cela ne sera pas facile pour les autorités du pays de relancer les activités académique. Jacky Lumarque et Rosny Desroches, estiment que pour y arriver, il faut qu'il y ai une certaine solidarité et aussi une grande coopération et si le gouvernement si met à fond, l'année pourra être sauvée, ont fait remarquer ces responsables.
Radio Métropole

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16791

Haïti : Réouverture des classes en 4 points

Le gouvernement dans un communiqué signé par le ministre Joël Desrosiers a décidé ce qui suit:
1- Les écoles dans les huit départements non-affecté par le tremblement de terre à l'exception de l'ouest et du sud-est sont invités à reprendre les activités scolaire comme à l'accoutumée dès la premier semaine de février suivant le calendrier scolaire 2009-2010
2- Les directions départementales d'éducation sont invitées à faire une évaluation rapide des nouvelles demandes créées à l'occasion du déplacement massif de la population vers les provinces et envisager les mesures appropriées au fin de prise en charge des nouveaux besoins éducatif en concertation avec les autorités centrale du ministère et en étroite collaboration avec les collectivités territoriale.
3- Dans le département du sud-est, moyennement affecté par le tremblement de terre, les écoles situées dans l'axe Marigot Anse-à-Pitre sont invitées à reprendre le plus tôt possible les cours, après évaluations des bâtiments scolaires, la relance des activités scolaire dans l'axe Marigot Côte-de-Fer est programmée pour le mois de mars compte tenu des dégâts.
4- L'évaluation des écoles du département de l'ouest gravement endommagées, est en cours de réalisation, la décision relative à la relance des activités scolaire dans ce département, est reportée à une date ultérieure.
Radio Métropole
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16792

Haiti : 12 janvier le "petit coup de pouce"

La semaine dernière une équipe de géophysiciens est venue en Haïti pour mesurer les changements intervenus sur l'écorce terrestre le long de la ligne de faille qui traverse Haïti et la République dominicaine.
D'après ces scientifiques la pression croissante qui s'exerce sur cette ligne pourrait provoquer une nouvelle secousse tellurique mais disent ne pas pouvoir prévoir ou est quand elle se produira.
Selon les calculs préliminaires réalisé par l'équipe de sismologues dirigée par le français Eric Calais, professeur de géophysique à l'Université Purdue dans l'Indiana, le séisme du 12 janvier pourrait être le "petit coup de pouce" capable de déclencher un autre tremblement de terre.
Depuis 2003, le professeur Calais étudie la faille responsable du séisme du 12 janvier, il est également consultant du Bureau des mines et de l'énergie (BME) à Port-au-Prince, il y a huit ans il avait publié un rapport qui dénonçait, outre le risque sismique, la précarité des installations et des constructions en Haïti, et leur extrême vulnérabilité en cas de violentes secousses.
M. Calais devrait rencontrer ce lundi René Préval ainsi que le chef de la mission de l'Onu en Haïti pour leur présenter les résultats de ses observations, il devrait également attirer l'attention de ses interlocuteurs sur la nécessitée de reconstruire avec des matériaux résistant aux séismes les infrastructures de la capitale.
Radio Métropole

Les églises catholiques dominicaines et colombiennes à la rescousse de l'église catholique haïtienne

Les églises catholiques dominicaines et colombiennes envisagent de venir en aide à l'église catholique haïtienne sérieusement affectée par le séisme du 12 janvier dernier. C'est ce qu'a rapporté la presse dominicaine.
Les responsables de l'église colombienne ont manifesté leur intention de construire un village pouvant accueillir plus de 3 mille familles haïtiennes. Tandis que ceux de l'église catholique dominicaine ont déjà offert, un montant de 100 mille dollars américains à la hiérarchie catholique haïtienne.
Parallèlement, la Conférence Episcopale Haïtienne (CEH), déplore la perte d'un archevêque en l'occurrence, Joseph Serge Miot, responsable de l'église catholique au niveau de la capitale ainsi que son vicaire Charles Benoit, mort dans l'effondrement de l'archevêché de Port-au-Prince.
Plusieurs autres membres de l'église catholique dont une quarantaine de séminaristes ont péri dans le cadre de ce tremblement de terre qui a ravagé Haïti, faisant plus de 170 mille victimes et plus d'un million de sans abris.
Notons que de nombreuses églises catholiques sont détruites ou bien endommagées après le séisme. On peut citer en exemple, la cathédrale de Port-au-Prince, les églises, Sacre Cœur, de Saint Louis roi de France et de Saint Anne.
Selon la Conférence épiscopale, il faudrait au moins 40 milliards de dollars américains, dans le cadre d'une éventuelle reconstruction d'Haïti.
EJ

Le PAM priorise les femmes dans le cadre de la distribution de l'aide alimentaire

Le Programme Alimentaire Mondiale (PAM) décident de prioriser les femmes, dans le cadre de la distribution de l'aide alimentaire. L'annonce a été faite par le Porte parole de cette agence des Nations Unies, Pierre Fréderic, qui estime que les femmes sont beaucoup plus disciplinées que les hommes.
Selon Pierre Fréderic du PAM, l'opération a été longuement réfléchie. Après la catastrophe,les agents du PAM, ont parcouru Port-au-Prince, pour évaluer les besoins des sinistrés, ce qui leur a permis de définir 16 points stratégiques pour la distribution de la nourriture.
Monsieur Frederic, affirme que Seules les femmes auront accès à ces point de distribution et après elles pourront redistribuer cette aide aux personnes qui en ont besoin . Il a fait remarquer que cette action qui va durer 2 semaines, va toucher 9 mille personnes par jour.
Le responsable du Pam a précisé que les femmes auront droit à un sac de riz de 25 kilos, qui pourra nourrir une famille de 5 enfants. Il estime que cette action du PAM va toucher, environ 1 million de personnes pendant deux semaines.
Signalons que les soldats américains ont eux aussi priorisé les femmes en matière de distribution de l'aide alimentaire. Entre temps, une nette amélioration a été enregistrée dans le cadre de la distribution de l'aide sur le terrain, plus deux semaines après le séisme du 12 janvier.
EJ