Google

jeudi 27 mai 2010

Guyre Poulard souhaite que le chef de l'Etat boucle son mandat

L'évêque des Cayes, Guyre Poulard, prend ses distances vis-à-vis des dirigeants politiques qui réclament la démission du chef de l'Etat. Le prélat ne souhaite pas un départ précipité du président Préval qui pourrait aggraver le climat de désordre actuel.
Dans une interview à radio Métropole l'évêque des Cayes a révélé que la mobilisation anti-Préval a faibli dans le sud. Toutefois il exhorte le chef de l'Etat à prendre en considération les revendications des manifestants.
Les cris des manifestants sont légitimes et témoignent une inquiétude, insiste le prélat pour qui les revendications de la classe politique relatives au Conseil Electoral Provisoire sont fondées. Il estime qu'il faudrait analyser la situation en profondeur puisque les changements d'individus n'avaient pas permis de rétablir la confiance entre les acteurs et l'organisme électoral.
Le retour des ex- chefs d'état est un autre point de désaccord entre l'évêque des Cayes et certains dirigeants de l'opposition. Guyre Poulard ne croit pas que la présence de Duvalier et d'Aristide permettra d'améliorer la situation du peuple.
Le prélat soutient que la crise politique s'est aggravée ces dernières années avec la situation de détresse de la population depuis le violent séisme du 12 janvier.
La position de l'évêque des Cayes contraste avec celle des regroupements Ucadde, Alternative, Libération, Rasanblé et Fanmi Lavalas.
LLM / Radio Métropole Haïti

Aristidas Auguste nouveau chef du Parquet de Port-au-Prince

Quatre mois après sa seconde nomination Joseph Manès Louis a été limogé de son poste de commissaire du gouvernement près le tribunal civil de Port-au-Prince. Le ministre de la justice n'a pas fourni des détails sur les motifs du renvoi de Manès Louis qui traitait des dossiers importants dont celui de l'inspecteur général Jean Saint Fleur.
Le nouveau chef de Parquet a été installé dans ses fonctions hier après midi. Ancien substitut du commissaire du gouvernement à Aquin et Port-au-Prince, Aristidas Auguste était jusqu'à son transfert chef du Parquet de Jérémie ( Grande Anse).
L'ex commissaire Manès Louis n'a pas assisté à la cérémonie d'investiture de son successeur.
Intervenant au cours de la cérémonie le directeur général du Ministère de la justice, André Antoine, a soutenu que la tache sera ardue puisque Port-au-Prince est la juridiction la plus criminogène du pays. Il a également attiré l'attention sur les tensions inhérentes à la fonction de chef du Parquet dont la charge est de poursuivre les bandits.
De son coté, le nouveau commissaire du gouvernement a donné l'assurance qu'il s'acquittera de sa tache avec dévouement et le sens de responsabilité.
Maître Auguste n'est pas un nouveau venu au Parquet de Port-au-Prince puisqu'il y avait occupé la fonction de substitut entre 2004 et 2006. Se présentant comme un homme de principe et de conviction Aristidas Auguste soutient que son leitmotive sera de défendre les faibles et de protéger les forts.
LLM / Radio Métropole Haïti

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17770

La communication ne passe pas entre la Minustah et les étudiants

Les étudiants de la faculté d'Ethnologie ne font aucun cas du mea culpa des responsables de la Minustah après les incidents du 24 mai. Ils réitèrent leur détermination à poursuivre la mobilisation afin de provoquer le départ des casques bleus de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti. Tout en réclamant la restitution des laptops et autres devoirs emportés par les soldats onusiens, les étudiants assurent que la provocation était venu des casques bleus brésiliens.
Les étudiants en Ethnologie appellent leurs camarades des autres facultés de l'UEH à les rejoindre dans le mouvement. Ils font état de leur intention de porter l'affaire par devant des juridictions internationales.
Plusieurs organisations sociales ou politiques, dont l'Alternative et UNNOH apportent leur appui aux étudiants de la faculté d'Ethnologie.
Les responsables de l'Alternative qualifient d'inacceptable le comportement des casques bleus, estimant qu'il peut exacerber les tensions entre les étudiants et les casques bleus. L'Alternative renouvelle sa solidarité avec les étudiants et réclame réparation pour les victimes.
Le chef de file de l'Union Nationale des Normaliens Haïtiens (Unnoh), Josué Mérilien, est plus critique. Il invite tous les secteurs de la vie nationale à lutter contre la présence des troupes étrangères.
Afin de relancer la mobilisation anti-Minustah, M. Mérilien annonce l'organisation d'une manifestation ce 1 juin, qui marquera le 6 eme anniversaire de la présence des casques bleus.
LLM / Radio Métropole Haïti

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17769